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L’archimandrite Justin Popovitch – LA BICHE DANS LE PARADIS PERDU | Un regard orthodoxe sur l’environnement

2 octobre 2022

Je suis une biche. Je suis le sens de toute la tristesse dans l’univers. Il y a longtemps, très longtemps, on a déversé sur ta terre toute la tristesse qui existait dans tous les mondes et avec cette tristesse a été forgé mon cœur. Et depuis, je suis le sens de la tristesse. Pour vivre, je puise la tristesse qui est dans tous les êtres et dans toute la création. Toute créature déverse dans mon cœur, dès que je m’approche d’elle, une goutte noire de sa peine. Cette rosée noire — comme un ruisseau — coule à travers mes veines. Et dans mon cœur, cette rosée noire de la tristesse se change en une rosée pâle et bleuâtre.

L’étrange force magnétique de la tristesse est répandue dans tout mon être. Et cette force attire irrésistiblement et accumule dans mon cœur toute la tristesse du monde. C’est pourquoi je suis la plus triste de toutes les créatures. Et c’est pourquoi j’ai des larmes pour la douleur de chacun… Ne riez pas, ô vous les rieurs l Je suis épouvantée en apprenant que dans ce monde si triste, il y a des êtres qui rient. O maudit, ô le plus maudit des dons : pouvoir rire dans un monde où jaillit la souffrance, où règne la douleur, dans un monde que dévaste la mort ! Quel triste don !… Ma douleur est telle que je ne ris jamais. Comment pourrais-je rire alors que vous êtes si cruels et si féroces, vous les rieurs I Alors que vous êtes si — méchants et si laids ! Et vous êtes laids parce que vous êtes méchants. Car seul le mal enlaidit les créatures terrestres et célestes… Je me souviens, je me remémore : cette terre fut jadis un paradis, et moi j’étais une biche du paradis. O souvenir ardent qui me fart trébucher de joie en joie, d’immortalité en immortalité, d’éternité en éternité !…
Et aujourd’hui ?… Les ténèbres couvrent mes yeux. L’obscurité se répand sur tous tes chemins que j’emprunte. Des larmes s’écoulent de mes pensées. Et la tristesse jaillit de mon cœur. Tout mon être est embrasé d’un incendie inextinguible de tristesse. Tout mon être est embrasé de tristesse, mais ne se consume jamais. Et moi, malheureuse biche, je ne suis que la victime éternellement immolée sur l’autel cosmique de la tristesse. Cet autel cosmique de la tristesse — c’est la terre, cette planète grise et triste, pâle et obscure.
Dans un océan infini de tristesse, mon cœur est une île inaccessible. Une île inaccessible à la joie. Chaque cœur est-il une île inabordable ? Dites-le-moi, vous qui avez un cœur ! Connaissez-vous ce qui entoure vos cœurs ? Le mien est entouré d’abîmes et de précipices aussi profonds qu’un océan. Et il s’y noie continuellement. Impossible de se sauver, impossible d’en sortir. Tout ce qu’il touche est aussi insaisissable que l’eau. C’est pourquoi mes yeux sont embués de larmes, et mon cœur est déchiré per les soupirs. Mes pupilles sont douloureuses, car tant de nuits s’y sont engouffrées.
Hier soir, le soleil s’est couché dans mon œil, et ce matin il ne s’est pas levé. Il s’est noyé dans les ténèbres de ma tristesse. Quelque chose d’horrible envahit mon être. Tout ce qui est autour de moi et au-dessus de moi me fait peur. Oh, si je pouvais fuir tes horreurs de ce monde ! Mais existe-t-il un monde sans horreurs ?
Je suis emmurée dans la souffrance, je suis enivrée d’ellébore, je suis abreuvée d’amertume. J’essaie ardemment de réveiller mon cœur de sa triste ivresse, mais II s’enivre de plus en plus. Je rappelle à moi mon âme, effrayée et épouvantée par les horreurs de ce monde, je lui demande de revenir à moi, mais elle s’éloigne de plus en plus et je reste triste et affligée.
Je suis une biche. Comment expliquer cela ? — je ne le sais pas. Je vois, mais comment, cela aussi je ne le comprends pas. Je vis, mais qu’est-ce que la vie, je ne le saisis pas. J’aime, mais qu’est-ce que l’amour, je n’y entends rien. Je souffre, mais comment la souffrance naît-elle en moi, comment grandit-elle et comment mûrit-elle, je ne le comprends absolument pas. En général, je comprends très peu de ce qui se passe en moi et autour de mol. Et la vie, et l’amour et la souffrance — tout cela est plus vaste et plus profond et plus infini que mon savoir, que mes connaissances, que ma compréhension. On m’a placée dans ce monde, et On a mis dans mon être un peu de raison, c’est pourquoi je comprends un peu de ce qui se passe en moi et dans ce monde autour de mol. Tout me fixe d’une façon étrange et incompréhensible — c’est pourquoi j’ai peur. Mes grands yeux, sont-ils si grands pour mieux absorber l’incompréhensible, saisir l’insaisissable, voir l’invisible ?
Outre la tristesse, on a répandu en moi, on a immortalisé et éternisé quelque chose de plus grand que le sentiment, de plus fort que la pensée, quelque chose qui est durable comme l’immortalité, et immense comme l’éternité. C’est l’instinct de l’amour. Cet instinct a quelque chose de tout-puissant et d’irrésistible. Il se répand — dans tous mes sentiments, à travers toutes mes pensées et gouverne mon être tout entier. Mon être est comme un petit îlot, un minuscule îlot — tandis qu’autour de lui s’étend et se répand à l’infini — l’énigme de mon âme : l’amour. Où que je me dirige à travers mon être, je le — rencontre partout. Il est omniprésent dans tout mon être, et en même temps il m’est très proche. Dire : je suis, équivaut à dire : j’aime. Par l’amour je suis ce que je suis. Être, exister — équivaut pour moi à dire : aimer. Un être — peut-il exister sans -amour ? Mon cœur de biche ne connaît pas de pareil être.
N’offensez pas l’amour que je porte. Car vous offensez mon unique immortalité et mon unique éternité. Et en même temps, mon unique valeur immortelle et éternelle. Car qu’est — ce que la valeur — sinon ce qui est immortel et éternel ? Seul l’amour me rend immortelle et éternelle. L’amour est tout pour mol. C’est par l’amour que je sens, que je pense, que je regarde, que j’entends, que je vois, que je sais, que je vis, que je suis immortelle. Lorsque je dis : j’aime, j’englobe dans ce mot toutes mes pensées immortelles, tous mes sentiments immortels, tous mes désirs immortels, toutes mes vies immortelles. L’amour me transporte au-dessus de toute mort et de tout néant, moi — la biche argentée, douce et frémissante… Mon amour traverse les abîmes affreux et les terribles précipices, pour s’élancer vers toi — ô ciel bleu, vers toi — homme clément, vers toi — forêt embaumée, vers toi — herbe parfumée, vers toi — ô Toute-Bonté et Toute-Tendresse ! Mon amour s’élance vers toi à travers des morts innombrables, ô ma douce Immortalité. C’est pourquoi la tristesse est mon compagnon fidèle. Toute rudesse est une mort pour mol. Un être que l’on appelle l’homme m’a fait endurer en ce monde le plus de brutalité. Oh, il représente quelquefois la mort pour toutes mes joies. O mes yeux, jetez votre regard au-dessus de lui et derrière lui vers Celui qui est Toute — Bonté et Toute-Tendresse ! La bonté et la tendresse — voilà l’immortalité, voilà l’éternité. Sans bonté et sans tendresse — la vie est un enfer. Lorsque je ressens la bonté de celui qui est Toute-Bonté et la tendresse de celui qui est Toute-Tendresse, je suis au paradis. Dès que la brutalité des hommes s’abat sur moi, c’est l’enfer qui s’abat sur moi avec toutes ses horreurs. C’est pourquoi je crains l’homme, chaque homme, hormis l’homme qui est bon et clément.

Je suis près du ruisseau dont les bords sont ornés de fleurs lumineuses. Et ce ruisseau est fait de mes larmes. Les hommes m’ont blessée au cœur, et au lieu de sang, mes larmes se sont mises à couler. Ô cieux cléments, je vous dis mon secret : au lieu de sang, j’ai des larmes dans mon cœur. C’est là ma vie, c’est là mon secret. C’est pourquoi je pleure pour tous les affligés, pour tous les Innocents, pour tous les humiliés, pour tous les offensés, pour tous les affamés, pour tous les abandonnés, pour tous les attristés, pour tous les torturés, pour tous tes misérables. Très vite, mes pensées étouffent de douleur et se changent en sentiments, et tes sentiments s’écoulent en larmes. Oui, mes sentiments sont infinis et mes larmes sont innombrables. Et presque tous mes sentiments souffrent et pleurent, car dès qu’ils me quittent pour aller dans le monde qui m’entoure, ils trébuchent sur quelque cruauté humaine. Oh, y a-t-il un être aussi cruel et aussi féroce que l’homme ?…
Pourquoi ai-je été mise dans ce monde, parmi les hommes ? Autrefois, il y a longtemps, très longtemps, lorsque dans ces forêts touffues et immenses, je ne connaissais pas les hommes, pour moi le monde était joie et paradis. Alors je tissais gaiement mes joies et mes enthousiasmes édéniques entre les fleurs parfumées et les sveltes bouleaux, entre les forêts accueillantes et les cieux lumineux. Mais iI a pénétré dans mon paradis, lui — l’homme, rude, brutal et orgueilleux. Il a piétiné mes fleurs, il a saccagé mes arbres, Il a obscurci mon ciel. Et il a changé mon paradis en enfer… Oh non, je ne te hais pas pour cela, mais je le plains. Je le plains, parce qu’il ne comprend pas le paradis. Et qu’il n’y a pas de pire horreur pour un être, pour tout être. Vous savez, la biche ne sait pas haïr ; elle ne peut que plaindre et compatir. Elle repousse toutes les offenses, toutes les brutalités, par sa tristesse et par sa compassion. La tristesse — c’est là sa vengeance. La tristesse alliée à la compassion… O hommes, comme vous êtes brutaux et cruels ! J’ai entendu dire qu’il existe des démons. Est-il possible qu’ils soient pires que les hommes ? Je n’ai qu’une prière, je ne demande qu’une chose : que je ne sois pas une âme d’homme, que je ne sois pas un sentiment d’homme, que je ne sois pas une pensée d’homme…


Mon cœur ressent violemment toute brutalité humaine. C’est pourquoi mon cœur est enflé ! Oh combien de blessures j’ai dans mon cœur, oh combien de coups… Hélas, je suis dans le paradis perdu, une biche dans le paradis perdu ! Oh, aie pitié de moi, toi qui es Toute-Bonté et Toute-Tendresse Tant de blessures, l’une près de l’autre, l’une par-dessus l’autre, voilà ce qui a provoqué cette enflure de mon cœur ! Oh, sauve-moi des hommes, de ces hommes cruels et méchants ! Tu changeras alors mon monde en paradis, et ma tristesse en joie…
Par-dessus tout ce que l’on aime — j’aime la liberté. Elle est faite de bonté, de tendresse, d’amour. Tandis que le mal, la cruauté, la haine — c’est la pire espèce d’esclavage. Celui qui est leur esclave est esclave de la mort. Y a-t-il un esclavage pire que la mort ? Les hommes, ces inventeurs et ces créateurs du mal, de la cruauté et de la haine, nous entraînent dans cet esclavage. Lorsque j’ai été envoyée dans ce monde, On m’a dit, On m’a prédit, On m’a définie, On m’a déterminée : sois la tristesse et l’amour. De tout mon être, je remplis ma destinée : je suis triste et j’aime. Je suis triste par l’amour, j’aime par la tristesse. Pourrait-il en être autrement dans un monde peuplé d’hommes ? Ma vie est tout entière dans ce cadre, dans ces limites, je suis tout cœur, tout œil, toute tristesse, tout amour, c’est pourquoi je suis bouleversée par la peur, cette douce peur que seule connaît la biche affligée….
Dans leur orgueil, les hommes ne se doutent même pas des sentiments riches et merveilleux que nous portons en nous, nous les biches. Entre vous les hommes et nous, s’étend un précipice béant, et nous ne pouvons pas aller vers vous, pas plus que vous ne pouvez venir vers nous. Vous ne comprenez pas nos mondes. Si nos cœurs de biches pouvaient entrer en vous, nous serions dans l’enfer. Jadis, nous étions dans le paradis. Vous les hommes, vous avez changé ce paradis en enfer. Vous êtes pour nous ce que les diables sont pour vous. Les bouleaux nous ont raconté qu’ils avaient vu Satan tomber du ciel sur la terre : il est tombé parmi les hommes — et II y est resté. Lui, le renégat du ciel, a clamé : je me sens tellement bien parmi les hommes ; moi aussi j’el mon paradis, ce sont eux — les hommes….
Je le sais et je le pressens : une éternité m’attend, plus belle que celle des hommes, là-bas, dans l’autre monde, il y a aussi tin enfer pour vous les hommes. Mais pour nous les biches, il n’y a que le paradis. Car, vous les hommes, vous avez inventé, consciemment et librement, le péché, le mal et la mort ; et vous nous y avez entraînées, nous aussi, sans notre accord, par votre méchanceté et votre haine, parce que vous aviez pouvoir sur nous. C’est pourquoi vous répondrez pour nous, pour toutes nos souffrances, tous nos malheurs, toutes nos douleurs et toutes nos morts. Vous expierez pour nous et à cause de nous… J’ai entendu le ciel clair murmurer à la sombre terre ce secret éternel : le jour du Jugement, les hommes répondront pour toutes les souffrances, pour toutes les douleurs, pour tous les malheurs, pour toutes les morts de tous les êtres et de toutes les créatures terrestres. Tous les animaux, tous les oiseaux, toutes les plantes, tous se lèveront et accuseront le genre humain pour toutes les souffrances, toutes les offenses, tous les maux, tous les morts qu’il leur a infligés par son orgueil et par son amour du péché. Car le genre humain est précédé et suivi par le péché, la mort et l’enfer.

Si j’avais à choisir entre les créatures, je choisirais le tigre plutôt que l’homme, car II est moins assoiffé de sang ; je choisirais le lion plutôt que l’homme, car il est moins sanguinaire ; je choisirais l’hyène plutôt que l’homme, car elle moins répugnante ; je choisirais le loup-cervier plutôt que l’homme, car il est moins féroce ; je choisirais le serpent plutôt que l’homme, car il est moins fourbe ; je choisirais n’importe quel monstre plutôt que l’homme, car le pire des monstres est moins horrible… Oh, je dis la vérité, je parle du fond de mon cœur, car l’homme a inventé et créé le péché, la mort et l’enfer. C’est pire que tout ce qu’il y a de pire, c’est plus monstrueux que tout ce qu’il y a de plus monstrueux, plus horrible que tout ce qu’il y a de plus horrible dans tous mes mondes.
Il me semble entendre murmurer un ruisseau de larmes : les hommes se vantent d’une certaine intelligence. Et mol je les observe dans leurs principales œuvres : le péché, le mal et la mort. Et j’en tire la conclusion : si leur intelligence consiste à inventer et à créer le péché, le mal et la mort, alors ce n’est qu’une malédiction. L’intelligence qui vit et s’exprime par le péché, par le mal et par la mort, est un châtiment de Dieu. Une grande intelligence est un grand châtiment. Je me sentirais offensée si l’on me disait que je suis intelligente, intelligente à la façon des hommes. Si une telle intelligence est la seule qualité des hommes, alors — non seulement J’y renonce, mais je la maudis. « Même si mon paradis et mon immortalité devaient en dépendre, alors je renoncerais à mon paradis et à mon immortalité pour toujours. L’intelligence sans bonté est un châtiment de Dieu. Une grande intelligence sans une grande bonté est une malédiction insupportable.
Avec son intelligence, mais privé de bonté et de tendresse, l’homme est un diable accompli. Je l’ai entendu dire aux anges du ciel, lorsqu’ils se lavaient les ailes dans mes larmes : le diable est une grande intelligence sans aucune bonté ni amour. L’homme l’est également s’il est sans bonté et sans amour. L’homme intelligent, mais privé de bonté et de pitié est un enfer pour mon âme pleine de tendresse, un enfer pour mon cœur affligé, un enfer pour mes yeux dénués de malice, un enfer pour mon être docile. Mon âme tend vers un seul désir : que je ne vive ni en ce monde, ni dans l’autre, auprès d’un homme intelligent mais privé de bonté et de pitié. C’est à cette seule condition que je consens à l’immortalité et à l’éternité. S’il en était autrement, détruis-moi, mon Dieu, et change-moi en néant.

Les blanches biches m’ont raconté que dans des temps très anciens, Il était passé sur la terre, lui qui est Toute-Tendresse et Toute-Pitié, et il avait changé la terre en paradis. Là où il posait son pied, le paradis se créait. Il étendait sur tous les êtres et sur toutes les créatures sa bonté infinie, son amour, sa tendresse, sa pitié, sa douceur et sa sagesse. Il marchait sur la terre et transportait le ciel sur la terre. On l’appelait Jésus. Par lui, nous avons vu que l’homme peut être admirable et merveilleux lorsqu’il est sans péché, il était triste de notre tristesse et il pleurait avec nous pour les maux que les hommes nous avaient fait. Il était avec nous et contre les créations des hommes : le péché, le mal et la mort. Il aimait toutes les créatures avec tendresse et pitié ; il les caressait avec une tristesse divine ; Il les défendait du péché des hommes, du mal des hommes, de la mort des hommes. Il était et il est resté pour toujours notre Dieu, le Dieu des créatures tristes et affligées, depuis les plus petites jusqu’aux plus grandes.
Seuls les hommes qui lui ressemblent nous sont chers. Ils sont notre race, notre immortalité, notre amour. L’âme de ces hommes est tissée de Sa bonté, de Sa pitié, de Son amour, de Sa tendresse, de Sa douceur, de Sa justice, de Sa sagesse. Leur intelligence a la sagesse divine, la bonté divine, la douceur divine, la pitié divine. Ils ressemblent à des anges lumineux et saints. Car l’ange est une grande intelligence alliée à une grande bonté.
C’est pourquoi notre amour s’élance vers Jésus, qui est Toute-Douceur, Toute-Bonté, Toute-Miséricorde, Toute-Clémence. Il est notre Dieu, notre Immortalité et notre Éternité. Son Évangile nous appartient davantage qu’il n’appartient aux hommes, car nous portons davantage en nous de Sa bonté, de Son amour, de Sa tendresse… Oh, qu’il soit béni dans tous les cœurs et dans-tous les mondes ! Lui — notre Seigneur et notre Dieu. Lui — notre douce consolation dans ce monde amer qui passe, et notre joie éternelle dans le monde immortel qui arrive.

Traduit par Ivanca Rucovitch

Contacts, Revue française de l’orthodoxie, N⁰ 93, 1er trimestre 1976, pp. 28-36


 

 

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