Nous sommes au début de cette grande fête, par laquelle l’humanité par la personne de notre Sauveur Jésus-Christ est exaltée à la gloire céleste, le jour de l’Ascension du Seigneur, une fête unique dans toute l’histoire du genre humain. Parce que tout au long de l’histoire, deux personnes mentionnées dans la Bible, Énoch et Élie, sont montées au ciel, mais elles ont été élevées par Dieu au ciel et demeurent quelque part dans les airs. Dieu connaît leur demeure et de là ils viendront avec leurs corps, pour laisser leurs corps sur la terre, pour être tués à la fin de l’histoire de la race humaine, afin qu’après cela ils puissent acquérir leur être spirituel, comme tous ceux qui ont ressuscités, et s’élever aux cieux ensemble avec les âmes de ceux qui seront sauvés. Ainsi, les deux, Énoch et Élie, ont été élevés par Quelqu’un, par Dieu, aux cieux.
Jésus le Sauveur s’élève par ses propres pouvoirs, monte aux cieux, parce qu’Il est Dieu Lui-même. Le corps du Christ Sauveur était un corps tout diffèrent, un corps déifié. Si vous avez fait attention à l’Évangile que nous avons lu ce soir, Jésus le Sauveur se montre à ses disciples et ils se tournent vers Lui et ont l’impression de voir un esprit. Jésus les exhorte à regarder de près et à observer ses mains et ses pieds percés par les clous sur la croix du Golgotha, car Il n’est pas esprit, dépourvu de chair et d’os – tel qu’Il était alors, entre la Crucifixion, la Résurrection et l’Ascension. Et pour les convaincre, Il les exhorte à Lui donner à manger. Et Il mangea devant eux, un rayon de miel et un poisson rôti sur les braises. Jésus n’avait pas faim, mais Il voulait montrer aux disciples, qu’Il était le même qu’avant Sa Résurrection.
Jésus a vraiment porté un corps entièrement déifié après la Résurrection. Par exemple, Il marche sur la route d’Emmaüs et apparaît soudainement entre les deux apôtres, Luc et Cléopas. Il leur demande de quoi ils parlent et les accompagne à Emmaüs, un village près de Jérusalem. Là, Il entre dans la maison où allaient les apôtres, S’assoit à table avec eux et à un moment donné, Il bénit le pain posé devant eux, le brise et le leur donne. Et quand Il eut rompu le pain, ils reconnurent dans ce geste que c’était Jésus, Celui qui était avec eux avant la Crucifixion. Et l’instant d’après Jésus a disparu, il est entré dans Son plan divin. Certains saints Pères disent qu’au moment où Il a rompu et a donné le pain, Jésus est entré dans le pain, de la même façon qu’Il entre dans la Sainte Communion. Nous communions avec le Corps et le Sang du Seigneur: ce minuscule morceau de pain que vous recevez avec la petite cuillère, et le vin sont le Corps et le Sang du Christ Sauveur. Il nous a dit qu’Il en était ainsi, le soir de la Cène mystique: « Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez Son sang, vous n’aurez pas la vie en vous » [Jn VI.54].
Jésus apparaît ainsi parmi eux …, facilement, et ils sont dans le doute: Est-ce que c’est bien Lui ? Ainsi, le Sauveur Christ, pendant quarante jours après Sa Crucifixion et Sa Résurrection, est apparu à ses apôtres pour les convaincre qu’Il est Celui qui a été avec eux pendant trois ans et demi, le temps qu’Il a passé avec eux sur la terre.
Et un jour comme celui d’aujourd’hui, un jeudi, quarante jours après la Résurrection, Jésus est allé vers les apôtres et les a appelés au Mont Éléon. Le mont Eléon est une très haute montagne, entre Jérusalem et Béthanie; là, il est monté au ciel. Aujourd’hui encore ce lieu existe- ceux qui sont allés à Jérusalem le savent – l’endroit où Jésus est monté au ciel. Une pierre se trouve là et sur la pierre il y a l’empreinte du pied. Et tous montrent: Voici, c’est ici que Jésus est monté au ciel. Il y a la forme, l’empreinte de Son pied divin. Un autre signe que c’était bien un corps, c’était de la chair, c’était de l’os, le pied qui a laissé l’empreinte dans la pierre. Parce qu’Il est Dieu, Il a également laissé sa trace dans la pierre, et pour cette raison cet endroit se trouve toujours sur le Mont Eléon. Ceux qui iront à Jérusalem, essayez d’aller à Éléon, car on peut le voir depuis Jérusalem, c’est une haute montagne; là se trouve ce signe, le sceau de sa divinité.
Jésus monte au ciel. Les apôtres, et la Mère de Dieu aussi, se trouvaient autour de Jésus à ce moment-là. Et les apôtres, quand ils l’ont vu monter avec le corps au ciel – il y avait une double sensibilité dans leur cœur et leur esprit: d’un côté ils avaient peur et ils étaient désolés de se séparer de leur divin pasteur ; de l’autre, ils se réjouissaient que Jésus, en qui ils avaient perdu espoir à un moment donné, au moment de la crucifixion, était véritablement Dieu et s’élevait devant eux au ciel. Et Jésus montait, en les bénissant d’en haut, jusqu’à ce qu’une nuée se pose entre Jésus et les apôtres qui regardaient. La Mère de Dieu était également là, présente. Et quand Jésus fut couvert par la nuée, deux anges apparurent et dirent:
« Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous là à regarder au ciel? Car voici, ce Jésus, comme vous l’avez vu monter, descendra ainsi au Jugement dernier. Il viendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts. » [D’après Ac I.11 et Mt XXIV.30]
Et les apôtres furent séparés de Jésus et retournèrent à Jérusalem, et étaient inséparables dans le Temple. Jour et nuit, ils priaient dans le Temple, attendant la promesse du Saint-Esprit. Car Jésus leur avait promis:
« Voici, je vais vers mon Père, et je vous enverrai le Saint-Esprit qui est du Père » [Jn XIV.15]
Alors Jésus est monté au ciel et s’est assis à la droite du Père, dans la Sainte Trinité, notre Dieu.
Pourquoi Jésus est-Il monté au ciel? Pour deux ou trois raisons. Il est monté au ciel pour prier notre Père céleste d’envoyer le Saint-Esprit, le Consolateur, dans le monde. L’envoi du Saint-Esprit aux apôtres leur révélerait tout ce que Jésus leur avait enseigné. Jusque-là, ils étaient ahuris, comme nous aussi, pécheurs, nous le sommes. Mais alors, quand le Saint-Esprit est descendu sur leurs têtes, Il leur a ouvert l’esprit. Ce lourd couvercle qui pèse souvent sur nos esprits a été levé ; il y avait une communion entre les disciples et la divinité, par l’ouvrage du Saint-Esprit qui est descendu sur eux. Donc, c’est pour cela, tout d’abord, que Jésus est monté au ciel. Ces dix jours, à partir d’aujourd’hui et jusqu’à la descente du Saint-Esprit, sont le temps où Jésus prie le Père céleste d’envoyer le Saint-Esprit sur le monde et sur Ses apôtres.
Une autre raison pour laquelle Jésus est monté au ciel a été de nous montrer le chemin du ciel. Parce que nous, les terriens, nous empruntons le chemin vers le Royaume céleste à travers Lui, Jésus-Christ.
Saint Antoine le Grand, par une nuit de veille, sortit de sa cellule, de sa grotte, et regarda avec étonnement le ciel, par une nuit lumineuse. Et il a vu une chose très grave. Tout le ciel, tout cet horizon céleste qu’il regardait était couvert de pièges, de toutes sortes de trappes, et un géant – c’était le diable – tenait ces filets, les arrangeant de telle manière qu’aucune âme montant au ciel ne pouvait passer à travers ces filets, à travers ces pièges. Alors saint Antoine s’est demandé, demandant à Dieu: « Seigneur, il est difficile de monter au ciel… à Toi… Qui peut monter au ciel »? Et on lui a répondu: « L’humilité ».
Celui qui a l’esprit humble et vit dans l’esprit de Jésus-Christ, peut s’élever au ciel. C’est la voie de la terre au ciel, c’est la direction verticale, tout comme Jésus-Christ est monté de la terre au ciel, sur la montagne d’Éléon.
Ensuite, je veux vous lire quelques passages d’un célèbre prédicateur de l’Église orthodoxe, Élie Miniatis, quelques images.
« Par exemple, cette Ascension aux cieux du Christ Sauveur ressemble à l’envol de l’aigle qui apprend à ses petits à voler: il les précède, et les petits le suivent. Jésus a agi de la même façon: Il est monté, pour nous montrer que nous monterons au ciel, également, dans les demeures qu’Il a préparé pour nous.
Tel que l’aigle, voulant montrer à ses petits, encore inexpérimentés, comment voler sur le chemin inhabituel de l’air, les conduit s’élançant devant eux, de la même façon, le Seigneur s’est élevé le premier sur la voie inexplorée du ciel, vierge de toute trace humaine, conduisant comme ses enfants, les âmes des justes (…). Et tout comme la chute du premier Adam nous a ouvert l’entrée de l’enfer, de même l’Ascension du nouvel Adam, Jésus-Christ, a ouvert pour nous l’entrée au ciel.
L’apôtre Paul dit quelque part:
« Ainsi donc, mes frères, puisque nous avons l’assurance d’entrer dans le sanctuaire par le sang du Christ par la voie nouvelle et vivante qu’Il a inaugurée pour nous à travers le voile, c’est-à-dire, à travers Sa chair » [He X.19-20]
Notre ennemi, le diable, n’arrive pas à comprendre et frémi avec effroi devant l’Ascension avec son corps au ciel de Cet « aigle mystérieux », de Jésus-Christ. « Et si Salomon », le sage de la Bible, disait qu’« il y en a trois que nous ne comprenons pas, c’est-à-dire la trace de l’aigle dans le ciel, la trace du serpent sur le rocher, la trace d’un navire au milieu de la mer » [Pr XXX.19], alors il est juste de remarquer que l’esprit fier du diable ne comprend aucunement les trois mystères de l’économie de l’incarnation du Christ Sauveur. Premièrement, tout comme le navire traverse les vagues de la mer et ne laisse aucune trace de son passage, de même le saint corps de Jésus-Christ a traversé le ventre pur de toute séduction de la Vierge Marie et n’a laissé aucune trace de corruption par la naissance sans semence. Deuxièmement, il ne comprend pas le chemin du serpent sur la pierre, c’est-à-dire le même corps qui a été enterré, qui a été enfermé dans un tombeau nouveau taillé dans la pierre, recouvert d’une grande pierre, il l’a traversée d’une manière mystérieuse – et quittant comme le serpent l’ancien vêtement de la corruption, il est ressuscité des morts avec un vêtement nouveau, celui de l’incorruption, sans laisser aucune marque. Troisièmement, il ne comprend pas le chemin de l’aigle vers le ciel, c’est-à-dire [le fait] que ce corps monte vers ce qui n’a pas de corps, [que le terrestre] traverse les cieux, que la nature humaine est assise sur le trône de la Gloire divine.
Mais même les anges bienheureux ne comprennent pas la glorieuse Ascension, avec le corps, du Christ Sauveur. C’est pourquoi, voyant maintenant le roi de gloire se lever, [ils L’accueillent pour préparer Son entrée, et] disent aux chefs des hiérarchies supérieures:
«Levez vos portes, ô princes, et élevez-vous, portes éternelles, et le roi de gloire entrera.» [Ps. XXIII.7]
Le voyant à nouveau monter revêtu d’un corps humain, marqué par les stigmates de blessures et rougi par son sang le plus pur qui coulait de sa côte, ils sont émerveillés par ce mystère et demandent:
« Quel est celui qui vient d’Edom, de Bosra, avec Ses vêtements teints ? » [Is LXIII.1-2]
Mais c’est bien ainsi l’économie divine: le Maître épris de l’homme veut montrer au ciel les symboles de la passion, les signes indélébiles de son amour pour nous et de la victoire définitive contre le maître de ce monde (…). Il était nécessaire que le Christ monte au ciel avec le même corps qu’il a pris, d’abord pour être le médiateur entre Dieu et les hommes, montrant au Père céleste, celui sans commencement, ce corps sans péché, qu’Il a amené sur la Croix comme sacrifice pur et sans tâche, afin de l’adoucir face à nos péchés (…). Deuxièmement, afin que nous, qui avons été baptisés en Christ, qui avons vécu selon le Christ, ayons l’espérance sûre et inébranlable de la résurrection et de la gloire éternelle dans le corps. Car, si le Christ est ressuscité dans la chair, s’Il a été glorifié dans la chair, Lui qui est le chef des fidèles, les croyants qui sont membres du Christ doivent aussi ressusciter dans la chair, car ils doivent être des membres semblables à la tête, c’est-à-dire au Christ.
C’est pourquoi Paul dit: « Tel qu’est le terrestre, tels sont les terrestres; et tel qu’est le Céleste, tels sont les célestes » [1 Co XV.48] (…).
Comme la grandeur de la bonté de Dieu est incompréhensible, et combien est élevée la magnificence de notre nature humaine!
Mais si notre divin Père et Maître est monté de la terre au ciel, il ne nous a pas laissés orphelins. Quand Élie le Thesbite fut élevé avec un char de feu au ciel pour réconforter son disciple Élisée, il lui a laissé son manteau. De la même manière, lorsque le divin Jésus-Christ est monté, il nous a laissé le réconfort de l’habit de Sa divinité qu’Il portait quand Il était Homme, c’est-à-dire Son Corps bienheureux, dans le grand mystère de la sainte Eucharistie.
Autrement dit, le corps du Christ Sauveur, que nous consommons également dans la Sainte Communion, est semblable à ce vêtement laissé par le prophète Élie au prophète Élisée qui a pleuré pour lui. Pour cela, il nous réconforte :« Voici, je suis toujours avec vous, même jusqu’à la fin des temps » [Mt XXVIII.20], dit le Sauveur Christ.
Époux immortel de nos âmes, envoie-nous la promesse du Père, le Saint-Esprit, du trône où Tu T’es assis aujourd’hui, à la droite de Dieu, qui est le lien continu de l’amour, afin que nous soyons inséparables de Toi et que nous soyons dignes, sur terre, de communier dignement au Corps et au Sang les plus purs, d’être toujours participants de Ta grâce divine, et de demeurer au ciel en ta présence, afin de participer éternellement à Ta gloire divine.
Amen. »
Prononcée le 23 mai 1990, la veille de la Fête
Părintele SOFIAN, p.400-406, Editura Bizantină, 2007, București
version électronique: www.cuvantul-ortodox.ro
traduction: hesychia.eu
En vérité, en vérité, Je vous le dis, celui qui croit en Moi a la vie éternelle. Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. Voici le pain qui descend du Ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le Pain vivant, qui est descendu du Ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que Je donnerai, c’est Ma chair, pour la vie du monde. Les Juifs disputaient donc entre eux, en disant : Comment Celui-ci peut-Il nous donner Sa chair à manger ? Jésus leur dit donc : En vérité, en vérité, Je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez Son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Celui qui mange Ma chair, et boit Mon sang, a la vie éternelle, et Je le ressusciterai au dernier jour. Car Ma chair est vraiment une nourriture, et Mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange Ma chair et boit Mon sang demeure en Moi, et Moi en lui. Comme le Père qui M’a envoyé est vivant, et que, Moi, Je vis par le Père, de même celui qui Me mange vivra aussi par Moi. C’est ici le Pain qui est descendu du Ciel. Ce n’est pas comme la manne, que vos pères ont mangée, après quoi ils sont morts. Celui qui mange ce Pain vivra éternellement. [Jn VI.47-59]
Ceux donc qui se trouvèrent réunis L’interrogèrent en disant : Seigneur, est-ce maintenant que Vous rétablirez le royaume d’Israël ? Il leur répondit : Ce n’est point à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de Sa propre autorité ; mais vous recevrez la force du Saint-Esprit qui descendra sur vous ; et vous serez Mes témoins à Jérusalem, et dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. Après qu’Il eut dit ces paroles, sous leurs regards Il fut élevé, et une nuée Le déroba à leurs yeux. Et comme ils contemplaient attentivement le ciel pendant qu’Il S’en allait, voici que deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et dirent : Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui du milieu de vous a été élevé dans le ciel, viendra de la même manière que vous L’avez vu aller au ciel. Alors ils revinrent à Jérusalem, de la montagne appelée des Oliviers, qui est près de Jérusalem, à la distance du chemin d’un jour de sabbat. [Ac I.6-12]
Si donc on vous dit : Le voici dans le désert, ne sortez pas ; Le voici dans le lieu le plus retiré de la maison, ne le croyez pas. Car comme l’éclair part de l’orient et se montre jusqu’à l’occident, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme. Partout où sera le corps, là s’assembleront les aigles. Aussitôt après la tribulation de ces jours, le soleil s’obscurcira, et la lune ne donnera plus sa lumière, et les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l’homme apparaîtra dans le ciel, et alors toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande majesté. Et Il enverra Ses Anges, avec la trompette et une voix éclatante, et ils rassembleront Ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu’à l’autre. [Mt XXIV.26-31]
Philippe Lui dit : Seigneur, montrez-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que Je suis avec vous, et vous ne Me connaissez pas ? Philippe, celui que Me voit, voit aussi le Père. Comment peux-tu dire : Montrez-nous le Père ? Ne croyez-vous pas que Je suis dans le Père, et que le Père est en Moi ? Les paroles que Je vous dis, Je ne les dis pas de Moi-même ; mais le Père, qui demeure en Moi, fait Lui-même Mes œuvres. Ne croyez-vous pas que Je suis dans le Père, et que le Père est en Moi ? Croyez-le du moins à cause de ces œuvres. En vérité, en vérité, Je vous le dis, celui qui croit en Moi fera lui-même les œuvres que Je fais, et il en fera de plus grandes, parce que Je m’en vais auprès du Père. Et tout ce que vous demanderez au Père en Mon nom, Je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous Me demandez quelque chose en Mon nom, je le ferai. Si vous M’aimez, gardez Mes commandements. Et Moi, Je prierai le Père, et Il vous donnera un autre Paraclet, afin qu’Il demeure éternellement avec vous : l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne Le voit pas, et qu’il ne Le connaît pas. Mais vous, vous Le connaîtrez, parce qu’Il demeurera avec vous, et qu’Il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins ; Je viendrai à vous. [Jn XIV.8-18]
L’abbé Antoine a dit : « J’ai vu tous les filets de l’Ennemi tendus sur la terre, et je disais en gémissant : “Qui donc passera à travers ?” Et j’entendis une voix me dire : “L’humilité” »
Les sentences des pères du désert, collection alphabétique, p.14, Solesmes, 1981
Voici l’alliance que Je ferai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur ; Je mettrai Mes lois dans leurs cœurs, et Je les écrirai dans leur esprit ; Il ajoute : Et Je ne Me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, là où il y a rémission des péchés, il n’est plus besoin d’oblation pour le péché. Ainsi donc, mes frères, puisque nous avons l’assurance d’entrer dans le sanctuaire par le sang du Christ, par la voie nouvelle et vivante qu’Il a inaugurée pour nous à travers le voile, c’est-à-dire, à travers Sa chair, et que nous avons un grand prêtre, établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, le cœur purifié des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure ; retenons fermement la confession de notre espérance, car Celui qui nous a fait la promesse est fidèle, et considérons-nous les uns les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres ; n’abandonnant pas nos assemblées, comme quelques-uns ont coutume de faire, mais nous exhortant les uns les autres, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. [He X.16-25]
Trois choses me sont difficiles à comprendre, et la quatrième m’est entièrement inconnue : la trace de l’aigle dans le ciel, la trace du serpent sur le rocher, la trace d’un navire au milieu de la mer, et la voie de l’homme dans sa jeunesse. [Pr XXX.18-19]
Qui montera sur la montagne du Seigneur ? ou qui se tiendra dans Son lieu saint ? qui a les mains innocentes et le cœur pur, qui n’a pas livré son âme à la vanité ni fait à son prochain un serment trompeur. Celui-là recevra la bénédiction du Seigneur, et la miséricorde de Dieu, son Sauveur. Telle est la race de ceux qui Le cherchent, de ceux qui cherchent la face du Dieu de Jacob. Levez vos portes, ô princes, et élevez-vous, portes éternelles, et le roi de gloire entrera. Qui est ce roi de gloire ? C’est le Seigneur fort et puissant, le Seigneur puissant dans les combats. Levez vos portes, ô princes, et élevez-vous, portes éternelles, et le roi de gloire entrera. Quel est ce roi de gloire ? Le Seigneur des armées est Lui-même ce roi de gloire. [Ps. XXIII.3-10]
Quel est celui qui vient d’Édom, de Bosra, avec Ses vêtements teints ? Il est beau dans Sa robe, et Il S’avance avec une force toute-puissante. Je suis Celui qui parle la justice, et Je viens pour défendre et pour sauver. Pourquoi donc Votre robe est-elle rouge, et pourquoi Vos vêtements sont-ils comme les habits de ceux qui foulent dans la cuve ? J’ai été seul à fouler au pressoir, et nul homme d’entre les peuples n’était avec Moi ; Je les ai foulés dans Ma fureur, et Je les ai écrasés dans Ma colère, et leur sang a rejailli sur Ma robe, et J’ai taché tous Mes vêtements. Car le jour de la vengeance était dans Mon cœur, l’année de Ma rédemption est venue. J’ai regardé autour de Moi, et il n’y avait personne pour M’aider ; J’ai cherché, et Je n’ai pas trouvé de secours ; alors Mon bras M’a sauvé, et Ma colère même M’est venue en aide. J’ai foulé les peuples dans Ma fureur ; Je les ai enivrés dans Mon indignation, et J’ai renversé leur force à terre. [Is LXIII.1–6]
Le premier homme, Adam, a été fait âme vivante ; le dernier Adam, esprit vivifiant. Toutefois, ce qui est spirituel n’est pas le premier ; mais d’abord existe ce qui est animal, et ensuite ce qui est spirituel. Le premier homme, formé de la terre, est terrestre ; le second Homme, venu du Ciel, est céleste. Tel qu’est le terrestre, tels sont les terrestres ; et tel qu’est le Céleste, tels sont les célestes. Comme donc nous avons porté l’image du terrestre, portons aussi l’image du Céleste. Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent posséder le royaume de Dieu, et la corruption ne possédera pas non plus l’incorruptibilité. [1 Co XV.45-50]
Or, les onze disciples s’en allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait indiquée. Et Le voyant, ils L’adorèrent ; cependant, quelques-uns eurent des doutes. Et Jésus, S’approchant, leur parla ainsi : Toute puissance M’a été donnée dans le Ciel et sur la terre. Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et leur enseignant à observer tout ce que Je vous ai commandé. Et voici que Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la consommation des siècles. [Mt XXVIII.16-20]
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