Gaule, Guettée, Histoire, Orthodoxie, Saints de l'Occident

LA GAULE DES TEMPS APOSTOLIQUES – II

6 juin 2020

père Wladimir Guettée (†1892)

Histoire de l’Eglise de France composée sur les documents originaux et authentiques

tome I, p.7-12, Période Gallo-romaine, Livre Premier (67-313), Paris, 1847

Plusieurs femmes possédaient aussi le droit de cité romaine. C’étaient : Julia, Albina, Grata, Aemilia, Posthumiana, Pompeia, Rhodona, Biblis, destinée à être un sujet d’affliction et de joie pour l’Église ; Quarta, Materna et Elpen, appelée aussi Amnas.
Pour Arescius, Cornelius, Zozimus, Titus, Zoticus et Julius ; Aemilia et Pompeia, autres que celles que nous avons déjà nommées ; Gamnite, Alumna, Manulia, Justa, Trofima et Antonia, on ne sait rien d’eux, sinon qu’ils moururent en héros chrétiens.

Iconostase privée, XIXe siècle

À ces noms, ajoutons celui d’une jeune esclave nommée Blandina, faible en apparence, et la dernière de tous, mais qui devint bientôt la première par son courage, et dont le souvenir vivra aussi longtemps que l’Église de Jésus Christ. À côté d’elle parut dans l’arène Ponticus, pauvre enfant d’origine servile, qui n’eut, dans ses luttes contre la mort, d’autre patron qu’une esclave, d’autre famille que ses frères en Dieu. Mentionnons encore la pauvre veuve Lucia, qui habitait une chaumière au village de Pierre Encise, et nous aurons nommé tous les membres connus de cette intéressante Eglise Lugduno-Viennoise qui eut, dès son berceau, à subir une épreuve bien cruelle.

Ses progrès avaient multiplié ses périls, et l’attention des idolâtres s’était éveillée sur elle. On suit les démarches de ses membres, on épie leurs réunions ; des bruits effrayants commencent à circuler à Lyon ; on entend répéter ces imputations infâmes que soulevait partout le nom de chrétien : on parle d’incestes, de meurtres d’enfants, de festins de chair humaine ; on fuit les fidèles avec horreur, bientôt on les accable d’injures, on les chasse à coups de pierres, ils deviennent l’objet de la réprobation générale.
Alors régnait, sur l’empire, Marc Aurèle, qui joignait aux préventions d’un empereur celles d’un sophiste contre la doctrine de Jésus Christ. Pour lui, despote romain, le polythéisme était une loi de l’État, un moyen politique de lier à son autorité les nations vaincues. Les chrétiens étaient donc des rebelles, et sa philosophie était trop étroite pour comprendre la sublimité de l’Évangile. Il ne vit pas tous les principes de sociabilité qui ressortaient des lois chrétiennes, et lui, qui était tolérant pour toutes les erreurs, ternit l’éclat de son règne en persécutant cruellement les chrétiens.

Pour retracer la persécution qu’il favorisa contre l’Eglise Lugduno Viennoise, nous empruntons la relation qu’en envoyèrent à leurs frères d’Asie les fidèles qui échappèrent à la mort. Cette lettre, qu’Eusèbe nous a conservée en grande partie, est le premier et un des plus beaux monuments de notre Église. On l’attribue à saint Irénée ; elle est du moins digne de sa piété et de son éloquence.

« Les serviteurs de Jésus Christ qui sont à Vienne et à Lyon, dans les Gaules, à nos frères d’Asie et de Phrygie qui ont la même foi à la rédemption, et la même espérance, paix, grâce et gloire en Dieu le Père et Jésus Christ Notre Seigneur.
“Les expressions nous manquent pour vous parler de la persécution que la haine des infidèles a excitée contre les saints, et des supplices que les Martyrs ont endurés avec une héroïque constance.
‘L’ennemi a déployé contre nous toutes ses forces, et, dès les premières attaques, nous avons pu prévoir ce que nous avions à attendre de ses ministres, qu’il a dressés à faire la guerre aux serviteurs de Dieu.
‘On nous interdit d’abord l’entrée des bains et de tous les édifices publics ; on nous chassa du forum, et nous ne pouvions plus paraître en aucun lieu.
‘La grâce de Dieu a combattu pour nous contre le démon ; elle a éloigné les plus faibles du combat, et n’y a exposé que ceux qui, armés de patience et semblables à de fermes colonnes, pouvaient braver les efforts de l’ennemi et défier toutes ses attaques.
‘Ces athlètes généreux, entrés en lice, souffrirent mille tourments ; mais ils les regardèrent comme bien légers, désireux qu’ils étaient de s’unir à Jésus Christ. Ils nous apprirent par leur exemple que les afflictions de cette vie ne sont rien, comparées à la gloire future qui éclatera en nous. Ils supportèrent d’abord les insultes, les cris furieux, les coups de pierres, tout ce que peut inventer une vile populace contre ceux qu’elle croit ses ennemis. Traînés au forum, ils furent publiquement interrogés par les tribuns et les autres juges, qui les jetèrent en prison jusqu’à l’arrivée du président.

‘Lorsqu’ils furent conduits à son tribunal, ce magistrat les traitant d’une manière cruelle et injuste, Vettius Epagatus, un de nos frères, donna une preuve éclatante de la charité dont il brûlait pour Dieu et le prochain.

‘Ce jeune homme, dirigeant sa vie selon la justice, marchait dans la voie de tous les commandements du Seigneur, et, bien jeune encore, il méritait l’éloge que fait l’Écriture du vieillard et saint prêtre Zacharie. Indigné de la sentence rendue contre nous, il demanda à plaider la cause de ses frères et à prouver qu’il n’y a aucune impiété dans notre vie. Vettius Epagatus était bien connu. En entendant sa demande, la populace qui environnait le tribunal se mit à crier contre lui, et le président, pour toute réponse, lui demanda s’il était chrétien. Il déclara hautement qu’il l’était, et fut mis aussitôt au nombre des martyrs. On le surnomma l’avocat des chrétiens, titre glorieux qu’il méritait, car l’ardente charité qui lui fit sacrifier sa vie pour ses frères prouve bien que le Verbe divin était en lui, et que son cœur, plus encore que celui de Zacharie, était le temple de l’Esprit Saint. Il fut un des disciples chéris du Sauveur qui accompagnent l’Agneau partout où il va.

‘Parmi nos frères, les uns se déclaraient chrétiens avec joie ; tout leur désir était de mourir pour la foi, mais d’autres étaient saisis de crainte. Nos premières épreuves nous mirent bientôt à même de distinguer les lâches et ceux qui s’étaient généreusement préparés au combat. Dix eurent le malheur de succomber, ce qui nous remplit de douleur et modéra le zèle de ceux qui n’avaient pas cessé, malgré le péril, d’assister les martyrs dans leurs souffrances. Nous étions pour eux en de continuelles alarmes. Les tourments ne nous effrayaient point, mais nous craignions d’apprendre quelque nouvelle apostasie.

‘Tous les jours, on emprisonnait ceux que la Providence avait jugés dignes de remplacer les apostats. On arrêta les plus fermes soutiens des deux Églises ; on se saisit même de quelques-uns de nos esclaves païens ; car, par ordre du président, on cherchait partout des témoins contre nous. Ces âmes basses, redoutant les supplices qu’elles voyaient souffrir aux saints, excitées aussi par le démon et les soldats, nous accusèrent des repas cruels de Thyeste, des amours incestueux d’Œdipe, et d’autres crimes si affreux, que nous n’osons ni les nommer, ni croire qu’il y ait jamais eu des hommes assez infâmes pour les commettre. Les idolâtres, instruits de ces dépositions, se déchaînèrent contre nous comme des bêtes féroces ; ceux mêmes auxquels les liens du sang avaient inspiré d’abord quelque modération, grinçaient des dents contre nous, et semblaient possédés d’une rage insensée. Ainsi s’accomplissait la prédiction du Sauveur : ‘Un temps viendra que celui qui vous fera mourir croira faire une chose agréable à Dieu’. Pour faire avouer aux martyrs les infamies dont on nous chargeait, on leur fit endurer des tourments que l’enfer seul pouvait inspirer.

‘La fureur du peuple, du président et des soldats, éclata surtout contre le diacre Sanctus, originaire de Vienne ; contre Maturus, encore néophyte, mais déjà courageux athlète de Jésus Christ ; contre Attale, originaire de Pergame, la colonne et le soutien de nos Églises ; enfin, contre Blandina, jeune esclave, par qui Jésus Christ a fait connaître comment il sait glorifier devant Dieu ce qui paraît vil et méprisable devant les hommes. Nous craignions tous pour cette jeune fille ; et sa maîtresse, qui était du nombre des martyrs, avait peur que la faiblesse de son corps ne l’empêchât de confesser sa foi. Nous fûmes bientôt rassurés, et elle lassa les bourreaux qui se relayèrent pour la tourmenter du matin au soir. Après lui avoir fait endurer tout ce que put inventer leur rage ingénieuse, ils s’avouèrent vaincus et dans l’impossibilité de trouver de nouvelles tortures ; ils ne comprenaient pas qu’elle pût encore respirer dans un corps en lambeaux et lorsqu’un seul des tourments qu’elle avait soufferts était bien suffisant pour lui donner la mort. La sainte martyre reprenait des forces nouvelles en confessant sa foi ; cette seule parole : ‘Je suis chrétienne ; il ne se passe rien de criminel parmi nous’, adoucissait toutes ses douleurs et changeait tous ses tourments en délices.

‘Le diacre Sanctus souffrit aussi, avec un courage supérieur aux forces humaines, tous les supplices que purent imaginer les bourreaux, dans l’espérance d’arracher de lui quelque parole déshonorante pour la religion ou son caractère. Il porta si loin la constance, qu’il ne voulut même pas dire son nom, son pays, sa condition. À toutes les demandes, il répondait par ces deux mots, latins : ‘Christianus sum (je suis chrétien)’ ; c’était là son nom, sa patrie, l’expression de tout ce qu’il était ; jamais les persécuteurs ne purent avoir d’autre réponse. Cette fermeté irrita tellement le président et les bourreaux, qu’après avoir employé tous les autres supplices, ils mirent au feu des lames de cuivre et les appliquèrent aux endroits les plus sensibles de son corps. Le martyr vit rôtir sa chair sans changer seulement de posture, et il resta inébranlable dans la confession de sa foi ; c’est que Jésus Christ versait dans son sein une rosée céleste qui le rafraîchissait et lui donnait des forces nouvelles. Son corps brûlé, déchiré, n’était plus qu’une plaie, n’avait plus de forme humaine ; mais Jésus Christ souffrait en lui, et faisait ainsi éclater sa gloire, confondait l’ennemi, animait les fidèles en leur montrant, par cet exemple, qu’on ne craint rien quand on a la charité du Père, qu’on ne souffre rien quand on envisage la gloire du Fils.

‘Quelques jours après, lorsque l’inflammation de ses plaies les rendait si douloureuses qu’il ne pouvait souffrir le plus léger attouchement, les bourreaux l’appliquèrent à de nouvelles tortures. Ils pensaient qu’il succomberait enfin à la douleur, ou que, du moins, expirant dans les supplices, sa mort intimiderait les autres ; mais, par un miracle inattendu, son corps défiguré, disloqué, reprit sa première forme et parut entièrement guéri. Par la grâce de Jésus Christ, la seconde torture fut un remède à la première.

‘L’ennemi, confondu, s’attaqua à des personnes plus faciles à vaincre.

‘Biblis était du nombre de ceux qui avaient renoncé à la foi ; le démon, qui avait éprouvé la faiblesse de cette femme, la regardait déjà comme sa proie ; il ne douta pas que, mise à la torture, elle nous accuserait des crimes les plus honteux ; mais, au milieu des tourments, elle rentra en elle-même et parut sortir d’un profond assoupissement. Le sentiment de ses douleurs rappelant à son souvenir les peines éternelles, elle s’écria : ‘Comment ces gens mangeraient-ils leurs propres enfants, quand il leur est même défendu de manger le sang des animaux ?’ Elle rendit ensuite témoignage à la foi, et fut remise au nombre des martyrs. La constance de nos frères, forts du secours de Jésus Christ, ayant vaincu tous les supplices, le démon eut recours contre eux à de nouveaux moyens. Il les fit jeter dans un cachot étroit et obscur ; on mit leurs pieds dans des entraves de bois qu’on étendit jusqu’au cinquième trou ; on leur fit endurer tout ce qu’on peut inventer pour tourmenter de pauvres prisonniers. Dieu permit que plusieurs en mourussent dans la prison ; mais une chose étonnante, c’est que ceux qui avaient été si cruellement tourmentés, qu’on n’eût jamais cru qu’ils eussent pu y survivre, ne moururent point dans cet affreux cachot où ils furent entassés. Privés de tout secours humain, ils étaient tellement fortifiés par le Seigneur, qu’ils animaient et fortifiaient les autres. Ceux, au contraire, qui avaient été récemment emprisonnés, et dont le corps n’avait pas été endurci à la douleur, ne purent supporter les incommodités et l’infection du cachot, et moururent tous en peu de temps.

« Parmi ceux qui furent arrêtés était le bienheureux Pothin qui gouvernait l’Église de Lyon ; il était malade et âgé de plus de quatre-vingt-dix ans. Le désir du martyre lui inspirait, il est vrai, une ardeur nouvelle, mais il était si faible, qu’il pouvait à peine se soutenir et respirer, et on fut obligé de le porter au tribunal. Mais si l’âge et la maladie avaient affaibli son corps, son âme, courageuse et forte, y demeurait encore pour le triomphe de Jésus Christ. Pendant que les soldats le portaient, il était suivi des magistrats de la ville et de toute la populace qui criait contre lui, comme s’il eût été le Christ lui-même. Alors, ce vénérable vieillard rendit à la foi un glorieux témoignage. Le président lui ayant demandé quel était le Dieu des chrétiens, il lui répondit : ‘Vous le connaîtrez, si vous en êtes digne’. Aussitôt, on l’accabla de coups, sans respect pour son grand âge. Ceux qui étaient près de lui le frappaient à coup de pied et à coups de poing, les plus éloignés lui jetaient ce qu’ils trouvaient sous leur main ; tous se fussent cru coupables d’un grand crime, s’ils lui eussent épargné un outrage. Ils croyaient ainsi venger l’honneur de leurs dieux. Le saint évêque fut jeté à demi mort dans une prison, où il expira trois jours après.

«La Providence éclata envers nous d’une manière particulière et Jésus Christ fit un miracle bien conforme à son infinie bonté.

«Ceux qui avaient apostasié avaient été jetés en prison comme scélérats et homicides ; ils avaient donc bien plus à souffrir. L’attente du martyre, l’espérance des biens promis, l’amour de Jésus Christ, les douceurs de l’Esprit Saint, remplissaient de joie les fidèles ; mais les apostats, leur conscience était pour eux un fardeau si pénible qu’on les distinguait facilement lorsqu’ils paraissaient en public. Un mélange de grâce, de majesté, de bonheur, brillait sur le visage des fidèles ; ils étaient parés de leurs chaînes comme une épouse de ses diamants ; ils exhalaient une odeur si douce qu’on les eût crus oints de parfums précieux ; mais les autres, tristes, abattus, portant au visage la tache honteuse de leur faute, ils avaient à souffrir les insultes des idolâtres eux-mêmes qui les regardaient comme des lâches, des hommes sans cœur. Ayant perdu le nom admirable, glorieux et salutaire du Christ, ils étaient appelés homicides, comme s’ils l’eussent été réellement. Les fidèles en devinrent bien plus forts, et ils confessaient la foi dès qu’ils étaient arrêtés.


«Il faut raconter maintenant les tourments divers par lesquels nos généreux martyrs ont terminé leur vie ; car ils ont présenté à Dieu une couronne composée de mille fleurs différentes, et n’ont reçu la couronne immortelle qu’après avoir été victorieux en bien des combats.

« On condamna aux bêtes Maturus, Sanctus, Blandina et Attale. Pour les y exposer, on donna exprès au peuple ce cruel et affreux spectacle.

«Maturus et Sanctus supportèrent les tourments de l’amphithéâtre avec un nouveau courage, comme de braves champions qui, après plusieurs victoires, vont combattre pour la dernière couronne ; ils furent frappés de verges, offerts aux morsures des bêtes sauvages, livrés à toutes les tortures que demandait un peuple féroce. On les fit asseoir sur une chaise de fer rougie au feu, et l’odeur de leur chair brûlée ne fit qu’exciter la cruauté des spectateurs. On espérait vaincre leur patience, mais on ne put jamais tirer de Sanctus d’autres paroles que celles qu’il avait prononcées dans ses premiers tourments. Ces généreux chrétiens remplacèrent pendant un jour plusieurs paires de gladiateurs. Comme ils respiraient encore après tant de souffrances, ils furent égorgés dans l’amphithéâtre.

«Blandina fut exposée aux bêtes, suspendue à un poteau ; attachée ainsi comme à une croix, et priant avec une ferveur angélique, elle remplissait de courage et d’ardeur les autres martyrs qui voyaient en elle l’image de celui qui avait été crucifié pour eux. Aucune bête n’osa la toucher, et on la réserva pour le spectacle d’un autre jour. Dieu le voulut ainsi, afin que cette jeune esclave, si faible en apparence, mais revêtue de Jésus Christ, l’invincible athlète, triomphât en plusieurs combats et inspirât, par son exemple, une généreuse ardeur aux autres fidèles.

«Comme Attale était fort connu et distingué par son mérite, le peuple demanda qu’on l’amenât aussi dans l’arène. Fort du témoignage de sa conscience, aguerri dans tous les exercices de la milice chrétienne, Attale était intrépide et avait toujours été, parmi nous, un fidèle témoin de la vérité. Pour l’exposer aux insultes du peuple, on lui fit d’abord faire le tour de l’amphithéâtre, un héraut portant devant lui un écriteau, sur lequel était en latin : ‘C’est Attale chrétien’. Mais le président, ayant appris qu’il était citoyen romain, le fit conduire en prison avec les autres.

«Il écrivit à l’empereur au sujet des martyrs, et, jusqu’à sa décision, il leur laissa quelque repos dont ils profitèrent pour faire éclater l’infinie bonté de Jésus Christ. Ranimés par ces membres vivants, plusieurs membres morts du corps mystique du Seigneur reprirent une vie nouvelle ; les confesseurs de la foi obtinrent grâce pour ceux qui l’avaient reniée, et l’Église, cette mère vierge des fidèles, les vit avec joie rentrer dans son sein. Grâce aux exemples et aux exhortations des saints, ces membres ressuscités, pleins de courage, le cœur pénétré des douceurs de Dieu qui ne veut point la mort du pécheur, mais l’invite au repentir, marchèrent sans hésiter au tribunal pour y être de nouveau interrogés sur leur foi.

«L’empereur, dans sa réponse, ordonna de mettre à mort ceux qui confesseraient la foi, et de mettre en liberté ceux qui la renieraient.

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